« Comment qualifiez-vous ce match (4-2 face à Manchester City) ?
Je ne peux pas imaginer cette conférence de presse à 0-2, ce que ça aurait été. Je veux souligner le match de Manchester City et notre match. Nous avons eu un état d’esprit d’attaque et de pressing constant. Mais je ne veux pas oublier de reconnaître que nous avons les meilleurs supporters du monde. Ils n’arrêtent jamais de représenter l’équipe. On a pu leur donner la victoire avec cette remontada particulière.
Qu’est-ce qui a permis à votre équipe de renverser ce match ?
Ce n’est pas la première fois, ça s’est passé à Lens et à Monaco. Mon équipe a beaucoup de choses pour elle. Elle a la foi et elle ne se rend jamais, on l’a démontré à de nombreuses reprises. Ce match va renforcer mes joueurs. Ils n’ont pas beaucoup d’expérience dans ce genre de matches, mais ils ont montré qu’ils sont capables d’être compétitifs (…). Cela rajoute un peu de justice aussi dans cette Ligue des champions, où on méritait d’avoir 5 points de plus. Je ne suis pas le seul à le dire, des adversaires le disent aussi.
Estimez-vous que ce soit le meilleur match du PSG depuis que vous êtes là ?
Non, mais je ne dis pas ça juste pour dire le contraire de ce que vous dites. Je pense qu’en termes d’intensité, celui qu’on a perdu à Munich était aussi très intense. On avait un homme en moins et ce qui reste, c’est la défaite. Nous sommes une équipe difficile à jouer car quand on n’a pas le ballon, on n’arrête pas de courir et avec le ballon, on sait quoi faire. Mais je suis fier ce soir (mercredi). Mais c’est vrai que le discours aurait été complètement différent si on avait pas retourné ce match.
« Le premier but avec cette action de Barcola a été clé, cela a ouvert un nouveau scénario. À partir de là, on a été très supérieurs »
Est-ce finalement le même PSG, mais avec le réalisme en plus ?
Oui, mais si on regarde les matches de Ligue des champions, nous sommes une équipe qui crée des occasions. Nous sommes très complets et dans une compétition aussi courte, si tu ne marques pas, tu passes un mauvais moment. Mais on restera une équipe qui a des occasions. Aujourd’hui, on marque 4 buts, on met un poteau, on a un but refusé.
Quels ont été vos mots pendant la causerie ?
Après la première mi-temps, avec un rythme aussi haut, je pensais qu’on allait tenir ce rythme, et les mots ont été d’oser un peu plus. Je voulais que mes joueurs se lâchent. Et on a encaissé ces 2 buts. Mais l’équipe a continué d’y croire, d’avoir la foi, d’insister. Le premier but avec cette action de Barcola a été clé, cela a ouvert un nouveau scénario. À partir de là, on a été très supérieurs à City.